Sang d'encre au 36, Hervé Jourdain

Publié le par scor13

sang d'encre au 36

 

 

Résumé (4e de couverture)

Panique à la Crim': dans la région parisienne, les morts s'enchaînent. Un conseiller d'orientation, un prof de lettres, des victimes sans histoire...Toutes exécutées froidement suivant le même mode opératoire. Et le meurtrier, à chaque fois, se fend d'un courrier narquois à la presse.

De quoi faire bouillir de rage le 36 quai des Orfèvres. L'équipe du commandant Duhamel multiplie les interrogatoires sans succès. Aucun doute : c'est à eux qu'on s'adresse, personnellement.

Pourquoi, sinon, affranchir ces lettres de revendication d'un timbre à l'effigie de Simenon, père du commissaire Maigret, grand connaisseur de la « maison pointue », dont le fantôme plane sur cette

affaire?

 

Mon avis

 

Ce roman a été récompensé par le prix des lecteurs du Grand Prix VSD du polar.

 

Ici point de commissaire désabusé ou blessé par la vie à l'instar d'Erlendur Sveisson. Il n'y a pas vraiment de personnage principal particulièrement mis en avant par Hervé Jourdain. C'est l' équipe du commandant Duhamel qui est chargée de l'enquête et à ce titre, chacun de ses membres joue son rôle. C'est l'équipe qui mène l'enquête et c'est encore l'équipe qui va la résoudre, non sans mal d'ailleurs. Le dénouement est tout à fait inattendu.

 

Les enquêteurs prennent conscience très rapidement qu'ils ont affaire à un serial killer. Problème : les victimes sont des gens sans histoire et apparemment sans lien entre eux. Il faut attendre plus de la moitié du livre, et la mort de la quatrième victime pour avoir un semblant de fil conducteur, ce que j'ai bien évidemment beaucoup apprécié. Le coupable brouille les pistes à souhait en postant des lettres où il reconnaît sa culpabilité depuis les quatre coins de la France, voire des pays voisins, et en utilisant des pseudonymes toujours différents.

 

Les personnages ont un langage abrupt, voire familier, qui me semble tout à fait approprié à cet univers particulier du polar. On est rapidement immergé dans le milieu policier tant au niveau du vocabulaire, que des techniques utilisées et des lieux décrits.

 

Bilan

 

J'ai beaucoup aimé cette lecture que j'ai trouvé intense et sans aucun temps mort. L'auteur connaît parfaitement le milieu policier et cela se sent (il est lui-même officier de police judiciaire au sein de la police judiciaire parisienne).

J'attends avec impatience de retrouver cet auteur pour la suite qui est d'ores et déjà parue «psychose au 36 » qui met en scène Nora Belhali, gardienne de la paix, sous les ordres de Daniel Duhamel .

 

Merci beaucoup à B.O.B de m'avoir sélectionnée pour ce partenariat et à Pocket pour m'avoir envoyé ce livre.

Vous pourrez avoir des nouvelles de l'auteur sur son blog sangdencre36.blogspot.com.

 

 

logobob01

 

 

  POCKET

Publié dans POLARS

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Commenter cet article
C
<br /> <br /> Oui, nos avis se ressemblent ! Et super pour l'adresse du blog de l'auteur : il a l'air passionnant (et je comprends mieux pourquoi, dans le livre, Pixel tient un blog !)<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Ah c'est vrai que je n'avais pas fait le lien. Mais tu as raison. Ceci explique certainement cela. Merci pour ta visite<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> <br /> J'avais noté sa sortie, il y a à peine quelques jours ; je le confirme donc sur ma LAL.<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> il est très bien. Je te le conseille<br /> <br /> <br /> <br />