Le quadrille des assassins, Hervé Jubert
Résumé
Un crime atroce est commis dans le Londres virtuel du XIXe siècle. Et ce n'est qu'un début. Roberta Morgenstern, sorcière extravagante, assistée du jeune Clément Martineau, mène l'enquête à travers le temps. La traque des suspects les entraîne en un tourbillon d'époques et de lieux, du Paris médiéval au Mexique des Aztèques. Tous les indices convergent vers le machiavélique comte Palladio, qui a ressuscité un quadrille de grands criminels pour intenter un procès au diable et renégocier son pacte d'immortalité.
Mon avis
Ce livre était dans ma P.A.L Bis, la bibliothèque de mon fils. Cela faisait longtemps qu'il s'y morfondait, le livre ne l'intéressant pas plus que çà. J'ai donc eu l'occasion de l'en sortir grâce à Syl et Eiluned, qui souhaitaient en faire une lecture commune.
Ne lisant que peu les quatrièmes de couverture, je ne savais pas trop à quoi m'attendre en lisant ce livre.
Me voilà donc tombée dans un monde complètement loufoque, où les sorcières travaillent en sous-marin, au Bureau des Affaires criminelles. Sauf que, dans le monde actuel, des affaires criminelles il n'y en a quasiment plus, grâce aux traceurs. Mais subsistent certaines enclaves qui échappent à la juridiction des Affaires criminelles et donc des traceurs: les villes historiques. Au nombre de trois, elles sont la création du comte Palladio, qui n'a pas hésité à recréer de toutes pièces Paris, Londres et Venise. Une autre ville historique, Mexico, est du domaine de la légende car elle est réservée à un club de riches, le Club Fortuny.
Notre sorcière va devoir faire équipe avec un jeune inspecteur, Clément Martineau, fraîchement émoulu de l'école de police. Et voilà le duo de choc sur les routes, à la poursuite d'un assassin ignoble qui sévit à Londres. Oui mais....il y a un mais. Je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler.
L'univers créé par l'auteur est intéressant puisqu'il est à la croisée de différents genres, mêlant allégrement le policier, le fantastique et la science fiction. Et c'est précisément ce mélange qui m'a interpellé.
Quant aux personnages, je n'ai pas franchement réussi à m'attacher à eux. Roberta qui a cinquante ans bien sonnés et qui est toute énamourée, sans oser avouer sa passion à l'élu de son coeur, j'ai trouvé çà un peu "too much".
Bilan
Une lecture rafraîchissante qui ne restera pas dans les mémoires mais qui permet de passer un bon moment de lecture. C'est un livre classé en jeunesse chez Albin Michel.
Allons voir de ce pas ce qu'en ont pensé mes co-lectrices