Le pacte des Marchombres, tomes 1, 2 et 3, Pierre Bottero
Résumés (4e de couverture)
Ellana
Ellana, la voie des marchombres ne t'apportera ni richesse ni consécration, elle t'offrira en revanche un trésor que les hommes ont oublié : ta liberté. Si tu le désires, je peux accompagner tes premiers pas.
" Que voulez-vous dire ? "
L'envol
" Ses longs cheveux noirs tombant en rideau devant son visage, son attitude, position de combat ou figure de danse, l'énergie qui se dégageait d'elle... La fille n'était plus une fille. C'était un oiseau. Prêt à l'envol "
La prophétie
"L'ouverture est le chemin qui te conduira à l'harmonie. C'est en s'ouvrant que le marchombre perçoit les forces qui constituent l'univers. C'est en s'ouvrant qu'il les laisse entrer en lui. C'est en s'ouvrant qu'il peut espérer les comprendre."
Mon avis
Une fois n'est pas coutume. Je fais un seul et même billet pour la trilogie qui est un énorme coup de coeur.
Pierre Bottero effectue un retour en arrière avec les deux premiers tomes où nous découvrons l'enfance puis les années d'apprentissage d'Ellana. Elle grandi à la mort de ses parents, au sein du Monde des Petits. Puis elle s'affranchit de leur protection pour découvrir son monde d'origine, le monde des humains. C'est là qu'elle rencontre un Marchombre, Sayanel, puis le meilleur ami de celui-ci, Jilano. C'est ce dernier qui va la prendre sous son aile en faisant d'Ellana son apprentie. Nous découvrons alors un bon nombre des secrets Marchombres ainsi que l'organisation de la Guilde. Le deuxième tome s'achève lorsqu'Ellana rencontre ceux qui vont devenir sa nouvelle famille, Ewilan et les compagnons qui l'accompagnent dans sa Quête.
Dans le tome 3, l'auteur effectue des allers retours entre le présent vécu par Ellana et le passé récent de la Marchombre. C'est certainement le tome que j'ai préféré parmi les trois, grâce à sa construction et à l'histoire elle même.
J'avoue avoir adoré les personnages des Petits et leur univers loufoque, qui me rappelle irrésistiblement celui des albums de Claude Ponti, ainsi que le Troll, surnommé Doudou et compagnon de la petite Eejil. Il y a un tel décalage entre son apparence et son surnom qu'on est obligé de sourire lorsqu'on nous le présente.
La trilogie m'est apparue plus aboutie que les deux précédentes, moins clairement tournée vers la jeunesse. Les personnages mûrissent et vieillissent, ils deviennent plus « sages ». J'ai regretté que certains épisodes soient passés sous silence (on apprend que Siam et Mathieu se sont séparés mais on ne sait pas comment).
J'ai adoré la comparaison poétique à la fin du tome 1 entre les Rêves des Petits et ceux des Marchombres. J'ai raffolé de la « rencontre » entre Elludril Chariakin et l'écrivain qui lui donne vie. Encore une fois, j'ai eu l'impression que cet auteur était habité par son univers et par ses personnages.
Bilan
J'ai définitivement détesté tourner la dernière page de cette saga qui m'a tant passionné. J'ai pris beaucoup de plaisir à la lire et j'ai beaucoup de regret de la quitter, d'autant plus que la relecture ne fait en général pas partie de mes habitudes de lectrices.
La lecture de cette trilogie fait partie du challenge Beau Terrien de Maxo0 et me permet d'atteindre le niveau Petit. Il va de soi que je vais le poursuivre allègrement dès que ma médiathèque aura réouvert ses portes au mois de Mars pour atteindre le niveau Dessinateur.
Elle s'inscrit également dans le challenge des incontournables de Livraddict de Lebonsaï et constitue ma dernière lecture pour atteindre le niveau qui va lento va sano. Ce dernier challenge est d'ores et déjà gagné pour moi.